L'aïkido est une discipline de développement de soi, comme tous les arts (le "do" d'aïkido signifie "réalisation de soi-même") au travers d'une pratique martiale. On cherche l'amélioration permanente, la perfection sans jamais l'atteindre. L'aïkido ne comporte aucune compétition et n'implique aucune mesure de performance quelle qu'elle soit, ce n'est pas un sport et ne peut pas être géré comme un sport.
Le cadre de fonctionnement des arts martiaux japonais depuis des siècles et donc de l'aïkido est celui du dojo.
"Aiki n’est pas l’art de la bataille avec l’ennemi ; ce n’est pas une technique de destruction de l’adversaire, c’est la voie de l’harmonisation du monde qui fait de l’humanité une seule maison."
O Sensei Ueshiba
Un Dojo est un lieu où chaque personne et chaque chose occuppe sa juste place, en fonction de sa compétence, de son ancienneté, de sa fonction, etc.
C'est la hiérarchie dans le dojo qui permet cela : les plus anciens pratiquants (sempaïs) retransmettent aux moins anciens (kohaïs) dans le respect de la voie enseignée par le maître du dojo, en la préservant de toute déformation pour en préserver l'originalité.
Du fait de ce fonctionnement et comme chaque professeur est différent, il n'y a qu'un seul maître dans un dojo. C'est lui qui détient le savoir et la structure est entièrement dédiée à la transmission de ce savoir. S'il y a plusieurs professeurs ce n'est pas un dojo d'art martial, c'est un club sportif.
D'ou l'importance d'avoir les bons repères pour choisir son professeur puisque ce choix déterminera tout l'enseignement reçu. Il est impotant de bien choisir un dojo et non pas un club ! Une fois ce choix accompli, toute l'étude consiste à pratiquer et retransmettre l'enseignement reçu en le respectant, sans jamais le polluer par des interprétations personnelles.
Depuis le Japon jusqu'en Loire-Atlantique, de O'Sensei Morihei Ueshiba (fondateur) à Nobuyoshi Tamura, de Tamura à Alain Peyrache shihan, et enfin d'Alain Peyrache à Hervé Yapo notre sensei.